Interview de Maxime Dubois

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D’où viens-tu ?

Je suis originaire d’un petit village de la Côte de Nacre en Normandie, surnommé la Reine de l’iode, le pays des pommiers plus que des vignes.

Qu’est-ce que tu aimes dans la vie ?

J’aime cuisiner et partager de beaux moments autour de la table, avec mes amis. Particulièrement quand plusieurs cultures se découvrent gastronomiquement à travers les accords surprenants des vins de certains et des plats des autres!

Qu’est-ce que tu n’aimes pas ?

Je n’aime pas les injustices et le manque d’honnêteté.

Qu’aimes-tu boire et manger ?

Oh cette question est difficile… A peu près tout je crois, je suis très curieux sur la nourriture et les boissons, de manière générale. J’aime autant manger un repas de fête traditionnel en famille avec entrée, poisson, viande, plateau de fromages et dessert (sans oublier le Trou Normand) qu’un bol de Pho au coin d’une rue au Vietnam ou je vis.

Comment t’est venue l’idée de travailler dans le vin ?

Je ne suis pas tombé dedans quand j’étais tout petit, l’idée m’est venue au travers de mes études à l’École Ferrandi, en management de Restaurant. J’ai découvert tout l’aspect culturel et historique important de ce qui est bien plus qu’une simple boisson. J’ai tout de suite adoré l’aspect transversal du vin, qui relie tout et tout le monde. On peut y venir via l’histoire, la géographie, l’art, les sciences, l’amour de la table… le vin n’a aucune limite et permet de créer des liens entre les personnes.

Qu’aimes tu dans ton métier ?

Être constamment au contact de profils différents, ayant grandi dans des endroits qui ne se ressemblent pas, avec des saveurs et des odeurs uniques qui les ont façonnés. Être amené à partager tout ça ensemble, à découvrir des similarités dans toutes ces différences, c’est ce que j’aime le plus!

Peux tu me parler d’un millésime ou d’un vin qui t’a particulièrement marqué ?

Ce sera certainement le Domaine Rolet Trousseau en magnum, du millésime 1988. D’abord parce que boire un vin qui a mon âge, c’est une émotion assez difficile à expliquer avec des mots, mais surtout parce que j’avais rarement pu trouver l’association de tant de finesse et de puissance aromatique, sans forcément une trame tannique puissante. Un parfait équilibre avec des notes de sous-bois et une jolie fraîcheur naturelle, qui a particulièrement brillé avec le repas Vietnamien que nous mangions, alliant porc et crevettes, poulet et sauce poisson, des extrêmes souvent difficiles à marier avec des vins trop charpentés.

Qu’attends tu d’un vin ?

J’aime les vins qui évoluent dans le verre, pour lesquels chaque gorgée ne ressemble ni à celle d’avant, ni à celle d’après. J’aime les vins qui ne sont pas trop lisses et parfaits, mais avec des notes complexes qui s’expriment de manière contrôlée pour sublimer le fruit. Je ne suis pas toujours un grand fan de chêne, je n’en ai pas besoin pour apprécier le vin, même si je dois reconnaître que lorsqu’il est bien intégré, il apporte une dimension incroyable au vin. Dans l’ensemble, je préfère les vins qui ont de la fraîcheur et du fruité, parfois un peu d’épices, sans pour autant être à la recherche de grandes structures tanniques ou de trop de gras.

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