D’où viens tu ?
Je suis née et j’ai grandi à Toronto, Ontario, Canada
Qu’est ce que tu aimes dans la vie ?
J’aime la liberté à tous égards – d’expression, d’opinion, de pensée, de voyage, de travail, de choix de vins! L’indépendance !
Qu’est ce que tu n’aimes pas ?
Je déteste le mot ‘Non‘.
Qu’aimes tu boire et manger ?
J’aime découvrir de nouveaux goûts : épices, aliments, saveurs, recettes, accords mets et vins – et surtout des artisans qui se concentrent sur la création d’un produit spécial – que ce soit le vin, le beurre, l’huile, les pâtes, etc. – j’aime goûter la spécificité de ce que je mange ou bois, quand je sais que quelqu’un a consacré son temps à ce métier. Plus qu’une simple expression de terroir, mais aussi un savoir-faire. Il est très facile de faire du mauvais vin à partir d’excellents raisins.
Comment t’es venue l’idée de travailler dans le vin ?
Je voulais voyager et échapper à l’hiver canadien. Un cousin faisait de la randonnée en Australie et cueillait des raisins pour des établissements vinicoles. Inspirée, après une bouteille de vin et une demande de visa vacances-travail australien tard dans la nuit, il a été approuvé le lendemain matin et je me suis envolé pour Oz neuf mois plus tard. J’apprends par la pratique et je voulais m’impliquer dans la vinification avant de me lancer dans l’étude du vin et le service professionnel du vin. De 2009 à 2012, j’ai fait deux vendanges à McLarenVale et une à Marlborough, en Nouvelle-Zélande, avant de retourner à Toronto pour effectuer mes certifications de Sommelière avec CAPS et CMS en 2012. Après l’obtention, j’ai travaillé comme Sommelière à haut niveau in Toronto dans de célèbres établissements gastronomiques – 18 course food & wine pairings, etc. Puis le virus du voyage m’a démangé à nouveau, et j’ai déménagé à Dijon, en Bourgogne, pour faire un Master en commerce du vin à l’École de commerce de Bourgogne en 2016 – au cours duquel j’ai rencontré Fanny à Vin Italy 2017, et on connait la suite !
Qu’aimes-tu dans ton métier ?
Rencontrer de nouvelles personnes ! Je suis une curieuse de nature, j’aime découvrir de nouvelles cultures, établir des liens et réaliser que l’humanité a beaucoup plus de points communs qu’elle n’a de différences.
Peux tu me parler d’un millésime ou d’un vin qui t’a particulièrement marqué ?
Puisque tout vigneron qui entend mon année de naissance secoue la tête de dépit « mauvaise année pour le vin« , j’en suis venue à favoriser l’année 1989. Un célèbre chanteur de rock canadien, Geddy Lee du groupe Rush, m’a gentiment offert ma première dégustation de Giuseppe Mascarello Barolo Monprivato 1989 quand j’étais jeune sommelière, et ça a été époustouflant. Je dois également remercier mon collègue canadien amateur de vin Moray Tawse de m’avoir insufflé une légère obsession pour la Bourgogne qui a définitivement influencé mon déménagement en France.
Qu’attends tu d’un vin ?
Par-dessus tout, il doit être délicieux. À partir de là, je recherche des qualités éthiques, environnementales et authentiques, et c’est encore mieux s’il est fait par quelqu’un que je connais et apprécie !