Interview d’Anna

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D’où viens-tu ?

Je suis originaire de Russie où j’ai étudié la philologie et passé une première partie de ma carrière dans le journalisme, la communication et le marketing. Depuis 2022, j’habite en Slovénie qui est devenu à la fois mon pays et un tournant important de ma vie professionnelle dans le domaine du vin.

Qu’aimes-tu dans la vie ?

J’aime les histoires, les personnes, les paysages et la façon dont tous ces éléments s’articulent et façonnent les vins. J’aime voyager, découvrir de nouvelles régions et rencontrer des producteurs et productrices qui réussissent à transmettre leur âme aux vins qu’ils produisent. Les moments passés à table avec ma famille et mes amis sont ma façon préférée de faire une pause et me reconnecter.

Qu’est-ce que tu n’aimes pas ?

J’ai du mal avec tout ce qui manque d’authenticité que ce soit pour les personnes, les vins ou dans la communication. Je n’aime pas non plus le bruit inutile ni la précipitation ; je préfère la profondeur, l’honnêteté et la clarté.

Qu’aimes-tu manger ou boire ?

J’aime les plats simples, bien préparés et qui reflètent leur terroir : les plats méditerranéens, les légumes frais, les fruits de mer, les pâtes faites maison. Je suis particulièrement attirée par les produits artisanaux, fabriqués avec soin, intégrité et respect des traditions.

En matière de vin, je recherche le même esprit : des bouteilles façonnées par le terroir, l’énergie et des mains attentionnées. Le champagne, les vins issus de sols volcaniques et ceux produits en altitude, en particulier autour des Alpes sont mes faiblesses personnelles.

Comment t’ai venue l’idée de travailler dans le monde du vin ?

Le vin est apparu doucement dans ma vie. Après 9 ans de carrière dans les media et le marketing, j’ai rejoint le monde du vin en 2011 pour démarrer en boutique et dans l’éducation. Plus j’apprenais et plus je réalisais combien le vin était naturellement connecté avec les langues, la culture, la géographie et les histoires des Hommes – tout ce que j’avais appris à l’université.

Il est devenu évident qu’il ne s’agissait pas seulement d’un métier mais d’une vocation.

Qu’aimes-tu dans ton métier ?

J’aime les ponts qui existent entre les producteurs et les nouveaux marché – transmettre leur travail, leur philosophie et leur identité pour que les importateurs puis leurs consommateurs

connaissent profondément leurs vins. J’aime aussi construire des collaborations durables et soutenir les vignobles familiaux dans les pays d’Europe centrale et orientale, dans les Balkans et sur les marchés russophones.

Peux-tu nous parler d’un Millésime ou d’un vin qui t’a particulièrement marqué ?

Un moment décisif pour moi a été de me plonger dans les vins italiens pendant mes études à la Vinitaly International Academy. Il s’agissait moins d’une bouteille en particulier que d’une prise de conscience éducative : comprendre comment la géologie, le climat, la tradition et les choix humains s’entremêlent pour façonner l’identité d’un vin.

Cette expérience m’a ouvert une nouvelle voie vers l’intégrité : apprendre à déchiffrer les vins à travers leurs détails, à respecter leurs origines et à reconnaître l’intention derrière chaque décision prise dans le vignoble et la cave. Cela est devenu le fondement de ma façon de déguster, de travailler et de raconter les histoires qui se cachent derrière les vins.

Qu’attends-tu d’un vin ?

J’en attends de la sincérité – un vin qui soit le témoin d’un lieu et d’une personne derrière. Précision, équilibre et une sorte d’énergie m’importent plus que la puissance. Et par-dessus tout, j’aime qu’il ait du caractère : quelque chose qui m’arrête, me fasse écouter et me souvenir.

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